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Pour faciliter les apprentissages de l'enfant Dys, essayons tout d'abord brièvement de comprendre le mode de fonctionnement particulier de son cerveau!

 

Ceci nous aidera à cerner son profil psychologique et à en tirer les conséquences pratiques pour adapter au mieux notre enseignement afin d'éviter dispersion, perturbation et démission de la part de cet élève bien souvent incompris. 

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Le cerveau de l'enfant Dys se caractérise par un maillage neuronal atypique :

La distribution des neurones et leurs connections suivent un schéma peu fréquent, ce qui entraîne le développement de certaines capacités relativement rares, mais induisent ainsi un fonctionnement peu commun des zones cérébrales mobilisées par et pour les apprentissages.

 

Il ne s’agit donc en aucun cas d’un déficit d’intelligence, mais d’un cerveau qui fonctionne différemment.

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Ainsi, certains dyslexiques ont une ouïe bien plus performante que la moyenne, qui perçoit de manière particulièrement fine tous les sons transitoires entre des phonèmes proches, comme [t] et [d], ou [b] et [p], si bien qu’il leur est difficile de les différencier.

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Ils peuvent aussi avoir une vision en trois dimensions surdéveloppée, de sorte que leur cerveau cherche à transformer les supports en deux dimensions, à leur ajouter une 3ième dimension, et cette modification de perception entraîne des difficultés de reconnaissance des lettres, mais aussi des combinaisons de lettres pour la lecture.

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En outre, ils peuvent se retrouver rapidement en surcharge cognitive, notamment dans le cadre de la

double - tâche.

Chaque élève, de par son expérience et ses capacités, est unique, confirmant que l’hétérogénéité est la règle en classe.

 

C’est encore plus vrai parmi les enfants « dys », car chacun d’entre eux a développé ses propres stratégies de compensation et d’adaptation, qui contribuent à faire des besoins de chacun des besoins spécifiques.

 

Certains refuseront d’être traités différemment, d’autres ne pourront rien accomplir sans notre aide.

C’est pourquoi il est important d’être à leur écoute et de faire profiter toute la classe des adaptations de documents et de cours qui seront utiles aux élèves « dys ».

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Les troubles « dys » ne s’excluent pas les uns les autres, et peuvent aussi se combiner à un trouble de l’attention par exemple.

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L'enfant peut également être "dys" mais avoir une intelligence hors norme (Haut potentiel)

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le cerveau
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L’élève « dys » est un enfant qui doit évoluer quotidiennement dans un environnement qui ne lui est pas adapté, et se confronter à des tâches qui lui demandent un effort énorme et épuisant

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Par conséquent, l’élève « dys » est un enfant en état de stress et d’angoisse constant, or le stress entrave physiologiquement les apprentissages. L’élève « dys » a peur d’être interrogé, pour lire, pour aller écrire au tableau, pour expliquer un raisonnement... Comme il lui faut plus de temps qu’à ses camarades non-dys pour effectuer la même activité, il craint les moqueries, les railleries, les brusqueries, d’où qu’elles émanent. 

 

C’est un élève qui manque d’assurance et qui parfois essaie de se mettre en valeur en faisant des blagues, en détournant le sujet du cours vers un sujet qu’il maîtrise, en faisant rire la classe, pour compenser ses capacités scolaires et montrer à tous qu’il est capable, et même doué, dans d’autres domaines.

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De plus, cet enfant peut aussi être stressé face aux attentes de ses parents. Comment désamorcer ce stress? Aider cet élève passe aussi par un dialogue avec ses parents. Nous vous donnons quelques pistes pour comprendre l'enfant sous l'angle de ses parents.  

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Le profil psy
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  • Face à certaines tâches difficiles pour lui, le malaise de l'élève DYS s'accroît d'autant plus s'il est interrogé devant ses camarades

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Ainsi, par exemple, pour certains enfants, la lecture à haute voix est un exercice parfois 

compliqué. Par conséquent, invitons plutôt un lecteur performant, afin de ne pas le placer l'élève DYS dans une situation d'infériorité et privilégions pour lui des exercices où il sera plus efficace!

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  • L'élève DYS a du mal avec les consignes multiples.  Ainsi, encouragerons-le et accompagnons dans le démarrage d’un exercice en lui lisant la consigne à haute voix, en invitant un autre élève à reformuler ou à expliciter!

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  • L'élève DYS comprend mal le sens de certains exercices demandés ou enseignements. Aussi, pour une meilleure compréhension, expliquons lui les objets d’enseignement, les attentes motivant chaque exercice.

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  • L'élève DYS submergé par le stress, tend à se mettre en retrait, à ne pas prendre la parole. Prenons le temps de communiquer avec cet élève.

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A-t-il pu noter l'intégralité du cours?

A-t-il pu prendre en note les devoirs pour la prochaine fois?

Conséquences pratiques
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EN DÉBUT D'ANNÉE

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L'élève DYS tend à se mettre en retrait  et à cacher ses difficultés.

Aussi, il est recommandé de se renseigner sur l'existence d'un éventuel PAP. 

 

Une fois informé de l'existence du PAP, communiquons avec l'élève DYS et/ou avec ses parents pour :

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- Prendre connaissance de ses troubles,​

- Comprendre et préciser les aménagements du PAP,

- Voir comment faciliter ses apprentissages. 

 

Au collège,

pourquoi ne pas aller directement voir l'élève en fin de cours pour entamer ce dialogue? 

Cela le responsabilisera et posera de bonnes bases pour l'année scolaire!  

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DANS L'ÉVALUATION DE L'ÉLÈVE "DYS"

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  • Les mauvaises notes stigmatisent plus qu'elles ne font avancer.

 

Pourquoi ne pas lister les progrès et succès plutôt que les erreurs commises pour booster sa confiance en lui?

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  • Face à ses difficultés à l'écrit, privilégions différents modes d'interrogation qui valorisent l'élève dans ses compétences.

 

​Exemple:

Au moyen de la présentation d'un exposé sur un sujet de son choix, en lien avec la matière enseignée, ou dans le cadre d’activités transversales au primaire (présentation d’un jouet, d’un animal, d’une fleur, d’un monument, d’un personnage ou d’un livre préféré…)

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N'oublions pas le pouvoir des encouragements et du dialogue avec cet élève en difficultés!

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